Language

         

 Publicité par Adpathway

Vote de confiance : voici les scénarios qui pourraient maintenir ou faire chuter le gouvernement Bayrou

1 month_ago 97

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Romain Rouillard 11h18 . le 26 août 2025 . 3 min

Selon toute vraisemblance, François Bayrou devrait chuter le 8 septembre prochain.

Selon toute vraisemblance, François Bayrou devrait chuter le 8 septembre prochain. © Francois Pauletto / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

En annonçant sa volonté de solliciter un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, François Bayrou inscrit en pointillé l'avenir de son gouvernement. Si différents scénarios sont possibles, difficile d'imaginer le Premier ministre encore en poste à l'issue de cette date.

Une petite bombe politique. Ce lundi, à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, François Bayrou a annoncé qu’il solliciterait un vote de confiance le 8 septembre prochain à l’Assemblée nationale qui sera, pour l’occasion, réunie en session extraordinaire. Le Premier ministre prononcera un discours de politique générale centrée sur "la maîtrise de nos finances", alors que le gouvernement cherche à trouver 44 milliards d’euros d’économie dans le cadre du budget 2026. Puis, les parlementaires devront accorder, ou non, leur confiance à l’exécutif via un vote, selon l’article 49.1 de la Constitution.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Une stratégie politique ô combien risquée pour François Bayrou. Car si les députés votent majoritairement contre la confiance, il devra présenter sa démission à Emmanuel Macron, comme le prévoit l'article 50. Le pays serait alors plongé dans une nouvelle crise politique à l’issue incertaine. Ce mardi, Gérald Darmanin a déclaré sur France 2 qu’il ne fallait pas "écarter" l’hypothèse d’une nouvelle dissolution.

Le RN, LFI, les écologistes et le PCF voteront contre

Concrètement, pour que le gouvernement tombe, il faut que plus de la moitié des votants votent contre la confiance. Autrement dit, l’article 49.1 est particulièrement périlleux pour le gouvernement car il ne requiert pas la majorité absolue des membres de l’Assemblée, soit 289 votes. Raison pour laquelle, à l’issue de leur discours de politique générale, les quatre derniers Premiers ministres – Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier et François Bayrou – n’avaient pas sollicité de vote de confiance, de peur d’être immédiatement renversé. Le dernier vote de confiance remonte à juillet 2020 lors de l’arrivée à Matignon de Jean Castex, en pleine crise du Covid-19.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

S’agissant de la situation actuelle, difficile de voir comment le gouvernement pourrait s’en sortir. Dans la foulée de l’annonce de François Bayrou, La France insoumise, le PCF et le Rassemblement national – qui n’a jamais exclu de faire tomber l’exécutif, mais plutôt en octobre au moment de la présentation du budget – ont annoncé qu’ils voteraient contre la confiance.

François Bayrou n’a visiblement pas compris que les Français ont pleinement conscience de la crise économique et financière dans laquelle est plongé notre pays après huit années de macronisme, crise qui s’ajoute à tant d’autres échecs mettant en péril la survie même de notre…

— Marine Le Pen (@MLP_officiel) August 25, 2025

Il en va de même pour les 15 députés de l’UDR, emmenés par Éric Ciotti, et alliés du RN, les 38 élus écologistes ou encore les 17 parlementaires du GDR (Groupe démocrate et républicaine). Au total, tout cela représente 264 voix auxquelles il faudra, selon toute vraisemblance, ajouter celles du PS.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Bayrou accepte de se soumettre à la démocratie parlementaire, contrairement à Macron qui continue son coup de force en refusant de reconnaître le résultat des dernières élections.

Le 8 septembre, pour la première fois depuis cinq ans, un premier ministre macroniste demandera un…

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) August 25, 2025

Une issue inéluctable ?

Le positionnement du parti à la rose est un poil plus flou que celui des autres formations politiques d'opposition. Néanmoins, les ouailles d’Olivier Faure (patron du parti) et de Boris Vallaud (patron du groupe à l’Assemblée) semblent se diriger vers un vote contre. Le premier a déclaré lundi soir, dans un entretien au Monde, qu’il jugeait "inimaginable que les socialistes votent la confiance au Premier ministre" avant de le confirmer quelques instants plus tard sur le plateau du 20H de TF1. Le second s’est voulu encore plus catégorique sur X, assurant que les élus socialistes voteraient contre la confiance. Une nuance qui a son importance dans la mesure où il est possible de ne pas accorder sa confiance au gouvernement, sans pour autant voter contre.

Engagements non tenus, propositions provocatrices, refus du compromis… Après avoir créé les conditions de la défiance, François Bayrou sollicite un “vote de confiance”.

Les @socialistesAN voteront contre.

Il nous faut un autre Premier ministre et surtout une autre politique.

— Boris VALLAUD (@BorisVallaud) August 25, 2025

L'issue semble donc inéluctable pour François Bayrou. Pour avoir une chance de rester en poste, il faudrait que les députés PS renoncent à voter contre la confiance et que tous les groupes qui forment le socle commun ainsi que le groupe Liot votent pour. Un scénario, à l’instant T, tout à fait improbable. Dans l'histoire de la Ve République, aucun gouvernement n'est tombé après un vote de confiance à l'Assemblée nationale. 

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Recevoir la Newsletter des grands événements politiques

Plus d'articles à découvrir

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway