Il assure ne rien regretter de son choix. Quand il voit l’implosion des Républicains, Éric Ciotti se dit qu’il a bien fait d’en quitter la présidence en juin 2024 pour créer son parti et nouer une alliance électorale avec le Rassemblement national de Marine Le Pen. « Tout ce qui se passe me conforte dans ce que j’ai fait », assure le président de l’UDR, qui avait fait le constat que les Républicains ne pouvaient pas se réformer de l’intérieur et que leur situation était de plus en plus intenable.

Le fossé se creuse entre les partisans d’un rapprochement avec le mouvement de Marine Le Pen et ceux qui veulent rester arrimés au « socle commun ». Le psychodrame des derniers jours, avec le départ du gouvernement de Bruno Retailleau, mais l’arrivée et le maintien de six membres LR dans le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, semble avoir totalement dérouté une partie des militants. À l’UDR, on montre fièrement les messages des sympathisants LR qui décident de quitter leur parti…