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Après avoir obtenu plusieurs victoires sur la réforme des retraites et la fiscalité, les socialistes annoncent qu’ils ne voteront pas la motion de censure contre le Premier ministre. Une décision qui confirme leur poids retrouvé à l’Assemblée, tandis que Sébastien Lecornu tente d’éviter un nouveau bras de fer politique.
68% des Français se disent favorables à l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et Le Journal du Dimanche. Mais ce scénario ne semble pas d’actualité.
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Au lendemain des annonces de Sébastien Lecornu, c’est le Parti socialiste qui apparaît comme le grand vainqueur de la séquence. Réforme des retraites, abandon du 49.3, impôts supplémentaires... Le Premier ministre a accédé à plusieurs de ses revendications. Les socialistes, eux, ne voteront pas la motion de censure.
"Nous ne censurerons pas", annonce Olivier Faure
Sébastien Lecornu a cédé à l’ensemble des revendications socialistes, peu importe le tsunami économique que cela pourrait engendrer. Les socialistes n’imaginaient pas une seule seconde obtenir autant de victoires.
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Olivier Faure, invité de TF1 ce mardi, a annoncé qu’il ne voterait pas la censure du gouvernement et sauve le Premier ministre. "Je souhaite effectivement que nous puissions avancer et donc nous ne censurerons pas, dès la discussion de politique générale, le Premier ministre. Ce que je veux vous dire ce soir, c’est d’abord que je suis heureux pour les 3,5 millions de personnes qui pourront partir à la retraite plus tôt", a-t-il expliqué.
La motion de censure, examinée demain, devrait donc être rejetée par l’Assemblée nationale, même si une dizaine de députés socialistes sur 69 comptent toujours la voter.
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Désormais, Olivier Faure et ses troupes apparaissent en position de force : ils pourront continuer à imposer leurs conditions au Premier ministre lors de l’examen budgétaire et tenter de faire adopter une partie de leur programme.
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