Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, les Français sont ballottés par des soubresauts politiques successifs que seuls les Jeux olympiques de Paris ont - en partie - réussi à éclipser. Crédits : Illustration - Aymeline Chemin / Photos - Ed JONES - Ludovic MARIN - Guillaume BAPTISTE - Philippe LOPEZ / AFP / Adobe Stock

RÉCIT - Depuis la dissolution, les Français sont ballottés par d’intenses soubresauts politiques. Lassitude, épuisement, impression de ne pas être écoutés… Beaucoup redoutent une nouvelle période de turbulences à l’issue du vote de confiance le 8 septembre.

Après avoir vécu dix ans en Allemagne pour « fuir » le socialisme et François Hollande, Alexandre est revenu habiter en France en 2022. « Pour être tout à fait honnête, je pense à repartir. J’ai l’impression qu’ici il n’y a pas de pilote dans l’avion. Les dirigeants ne savent pas quoi faire à part rajouter des taxes ou empiler des lois. Ou alors ils savent quelle est la solution, mais n’osent pas la mettre en place par peur de froisser, voire de perdre, leur électorat », déplore cet ingénieur consultant en informatique âgé de 48 ans. Total, ce célibataire « économiquement à droite, mais socialement à gauche » ne croit « plus du tout en la politique » et ne vote plus depuis son bulletin « Sarkozy » qu’il a glissé dans l’urne, en 2012. « Je suis complètement désabusé, conclut-il en précisant s’être récemment encarté chez Nouvelle Énergie, le parti fondé par le maire Les Républicains (LR) de Cannes et président de l’Association des maires de France (AMF), David Lisnard

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Le Figaro

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« Je suis démocratiquement fatigué » : le grand ras-le-bol des Français face au spectacle politique

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