« J’en ai marre de fêter les pendaisons de crémaillères à Matignon », lance, dans un rire jaune, Xavier Rodriguez, patron du groupe Jarnias qui emploie 500 personnes. « C’est insupportable, comme si l’aiguille de la boussole tournait dans tous les sens », soufflait quelques minutes plus tôt, le chef d’une petite entreprise de communication parisienne, quand deux adhérents du Medef grognaient entre eux contre ces responsables politiques qui « n’ont que la présidentielle en tête, pas l’intérêt du pays », en déambulant sur les petites pelouses qui jouxtent le court Philippe Chatrier. En cette fin de mois d’août, les visiteurs qui grouillent entre les courts de Roland Garros (10.000 sont attendus sur deux jours) ont troqué les polos Lacoste pour l’uniforme costume sombre-chemise blanche - sans cravate, décontraction oblige. Car cette année, la Rencontre des entrepreneurs de France (REF) - ex-Universités d’été du Medef -, a déménagé de quelques centaines de mètres, des pelouses…