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Life 25/09/2025 13:40
D’après les tests réalisés par « 60 millions de consommateurs », les bougies et autres diffuseurs ne dégagent pas que de bonnes odeurs.
Par Maurane Sacleux avec AFP
Pexels / Anna Shvets
L’Allemagne est le plus grand importateur de bougies de l’UE, devant les Pays-Bas et la France selon Eurostat.
SANTÉ - Ne vous fiez pas seulement à leur odeur. Les parfums d’intérieur, en particulier les encens et, dans une moindre mesure, certains sprays désodorisants, peuvent nuire à la santé par leurs émissions, prévient 60 millions de consommateurs après des tests publiés jeudi dans son mensuel.
Le magazine, édité par l’Institut national de la consommation (INC), a testé 20 produits appartenant à cinq catégories de parfums d’intérieur : quatre encens à brûler, quatre bougies parfumées, quatre diffuseurs statiques, quatre diffuseurs électriques et quatre sprays désodorisants à base d’huiles essentielles.
60 millions de consommateurs a mesuré les émissions de différents polluants avant d’évaluer les risques, en se référant aux valeurs de référence issues des recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et de l’Observatoire de la qualité des environnements intérieurs.
Différents dangers pour la santé
Les encens sont les plus néfastes pour la santé, conclut le magazine, vu « les concentrations de microparticules et de composés organiques volatils qu’ils émettent » : pour le formaldéhyde, cancérogène avéré, les émissions vont de 42 à 102 microgrammes par mètre cube dans les quatre encens testés, « bien au-delà des recommandations de l’Anses ».
Pour les sprays désodorisants, les émissions de substances cancérogènes ont été peu nombreuses et à des concentrations très faibles pour les quatre produits testés, mais deux ont des concentrations élevées en terpènes. Les diffuseurs passifs à bâtonnets sont eux « globalement moins problématiques », alors que les diffuseurs électriques et bougies ne sont « pas complètement anodins ».
Une réglementation plus stricte demandée
L’utilisation régulière et prolongée des parfums d’intérieur est à bannir, surtout pour les enfants, femmes enceintes et asthmatiques, souligne l’article de 60 Millions de consommateurs qui demande une « obligation d’un étiquetage clair et lisible sur les risques pour la santé » de ces produits.
S’appuyant sur leurs observations, les signataires réclament aussi une réglementation stricte sur les émissions des encens et autres parfums d’intérieur à combustion, et une réglementation spécifique pour les solvants émis par les diffuseurs passifs. Les allégations du type « assainissant » ou « purifiant », notamment pour les sprays et diffuseurs contenant des huiles essentielles, doivent être mieux encadrées, selon lui.
Pour les désodorisants à combustion (bougies parfumées, encens, etc.), afficher les précautions à prendre sur l’emballage est obligatoire depuis mai 2017, précise le ministère de la Santé dans une fiche sur la qualité de l’air intérieur actualisée en février.
Les désodorisants non combustibles (sprays aérosols, diffuseurs, etc.), pour lesquels « il n’existe pas aujourd’hui d’obligation », indique le ministère, sont à utiliser avec précaution et en aérant la pièce « pendant et après leur utilisation », car ils émettent des composés toxiques dont le formaldéhyde.
Les Français ont importé pour près de 173 millions d’euros de bougies en 2023 selon Eurostat. Un marché en pleine expansion où plus d’un tiers des bougies de l’Union Européenne sont exportées depuis la Pologne, faisant du pays le premier exportateur de bougies de l’UE.