Le vote de confiance va-t-il marquer la fin du gouvernement Bayrou ? Alors que le Premier ministre a sollicité par surprise un vote de confiance à l'Assemblée nationale, l'avenir du chef du gouvernement semble plus que compromis. À l'exception des Républicains, les partis d'oppositions ont annoncé qu'ils n'accorderont pas leur confiance à François Bayrou. Une annonce qui pourrait remettre de l'instabilité politique en France. 

Invitée ce vendredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, la ministre déléguée chargée de la Ville, Juliette Méadel, s'inquiète de la suite du vote de confiance. "Ce ne serait pas le chaos parce qu'on a des institutions quand même solides, mais le Premier ministre est le seul aujourd'hui qui peut assurer de la stabilité. Mais surtout, ce serait l'impuissance publique, l'impuissance de l'État", insiste-t-elle au micro de Romain Desarbres. 

"Rien n'est joué"

"Chaque fois que les ministres sont interrompus dans leur action, ce sont les citoyens qui sont suspendus et qui voient l'action publique être ralentie, suspendue et d'une certaine manière moins puissante qu'elle ne peut l'être", indique-t-elle. 

"Rien n'est joué. Et je crois qu'il ne faut pas jouer l'avenir de la France sur un coup de dés", poursuit-elle, alors que François Bayrou a encore deux semaines pour convaincre les oppositions de voter la confiance et éviter la chute de l'actuel gouvernement. "Ce qu'il se joue, c'est la stabilité du pays et c'est surtout une forme de confiance que nous devons inspirer, y compris à ceux qui nous financent", conclut la ministre déléguée chargée de la Ville.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Plus d'articles à découvrir