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La deuxième édition d’un petit festival de films indépendant à Baie-des-Hérons s'est terminée samedi soir dans le nord du Nouveau-Brunswick. La grande majorité de la programmation était en anglais, mais les organisateurs se disent ouverts à changer la donne l’an prochain.
David Petersen, fondateur du collectif créatif nbNorEast et du Heron Bay Film Festival rêve de convaincre le plus grand nombre d’artisans de l’industrie cinématographique à venir s’installer dans le nord du Nouveau-Brunswick.
Avec cette idée en tête, le cinéphile a ouvert un espace créatif au cœur de Dalhousie pour son collectif et a également lancé le Heron Bay Film Festival, un événement qui en est à sa deuxième année d’existence et qui a eu lieu du 16 au 18 octobre.

Les projections des films ont eu lieu dans le théâtre communautaire de l’école L.E. Reinsborough à Dalhousie.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Pendant la première édition en 2024, une quarantaine de films ont été présentés au festival. Cette année, c'était 70, la plupart étaient des courts métrages d’une durée de moins de 15 minutes.
L'année dernière, nous avons présenté quelques longs-métrages d’une durée de 70 à 80 minutes, mais ils prennent beaucoup de temps. Cette année, j’ai décidé de ne pas sélectionner les films de plus d’une demi-heure, explique David Petersen.
Les organisateurs du petit festival misent sur les productions locales.
Parmi les projections présentées cette année, on compte par exemple le documentaire Retrograde du réalisateur Sandy Hunter, qui suit le scientifique David Hunter et son équipe lors de la conception ballon d'un à Florenceville-Bristol lors de l'éclipse solaire d'avril 2024 au Nouveau-Brunswick.
Les fonds amassés lors du festival servent à financer les activités du collectif créatif nbNorEas.

L'espace créatif de David Petersen sur la rue principale à Dalhousie.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Peu de films en Français
Sur les 70 films projetés à Dalhousie jusqu’à samedi soir, moins de dix sont de langue française, dont quelques-uns sont acadiens.
Dans le lot, il y a deux films du cinéaste Chris LeBlanc, soit Larmes du Lazaret, sorti en 2003 et OBG, un court métrage qui aborde la dépendance au vapotage des jeunes.
Chris LeBlanc admet qu’il serait important d’encourager plus de films francophones dans les festivals indépendants du Nouveau-Brunswick, mais estime qu’il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction dans le cas du Heron Bay Film Festival.

Le feuillet d'informations du Heron Bay Film Festival 2025.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Chris LeBlanc souligne que bien que la sélection francophone est petite, le petit festival indépendant a tout son respect, notamment pour son choix de projeter de vieux films acadiens.
Quand ça vient au cinéma acadien, c’est quand la dernière fois qu’on a vu un vieux film acadien qui jouait? Souvent, nos vieux films sont mis sur les tablettes et ne sont pas dans la circulation, donne Chris LeBlanc en exemple.
Je lève le chapeau à David Petersen pour faire son initiative de faire son [festival de] film à Dalhousie et de montrer de vieux classiques, poursuit-il.
De son côté, David Petersen se dit ouvert à augmenter l’offre francophone lors de la prochaine édition du festival. Il compte cependant continuer de prioriser les œuvres produites dans la région, peu importe leur langue d’origine.


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