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Imaginez Marx, fraîchement débarqué à Paris.
Il se prépare à croiser les mineurs de Germinal. Il tombe sur Kevin, 27 ans, stagiaire à vie dans une start-up de yoga digital, en « burn-out préventif » mais encore assez vaillant pour dénoncer le patriarcat dans les open spaces.

Le prolétariat festif
Le prolétariat n’existe plus. Il a fondu dans l’air climatisé. À la place :
- L’étudiant woke, qui confond la lutte des classes avec la lutte pour obtenir des toilettes neutres à la fac.
- La ministre écolo à vélo électrique, casque fluo et tweets indignés, qui promet la décroissance entre deux voyages officiels en jet.
- Le cadre éco-responsable, qui trie ses capsules Nespresso mais ne trie pas ses factures de défiscalisation.
- Le nouvel ouvrier, livreur Deliveroo, qui pédale pour que la bourgeoisie télétravaille au calme.
L’État total en pantoufles
Marx rêvait de centralisation. Mission accomplie.
En France, tout est centralisé, jusqu’à la pensée. On ne dit plus « Camarade », mais « Cher concitoyen », on ne nationalise plus les usines, mais les comportements. Un QR code, une appli, un décret, et l’individu est dissous dans la grande soupe égalitariste.
Là où Marx voyait la dictature du prolétariat, nous avons inventé la dictature du formulaire. Et les gens adorent ! Ils réclament plus d’aides, plus de primes, plus de subventions, plus de « droits opposables »… Le Goulag ? Non : la CAF.
La machine rédemptrice
« La machine libérera l’homme du travail », écrivait Marx.
Il aurait jubilé devant ChatGPT, croyant voir la fin de l’aliénation. Mais l’homme de 2025 ne s’est pas libéré : il s’est réinventé esclave de la machine festive.
Aliéné hier à la chaîne de montage, il est aujourd’hui aliéné au smartphone. On ne fabrique plus des voitures, on fabrique du « contenu ». On ne lutte plus contre le capital, on lutte contre l’algorithme.
L’économie libérale… socialiste
Et le clou du spectacle : les Français sont persuadés de vivre dans une économie libérale. Alors que l’État ponctionne, redistribue, régule, subventionne, contrôle, interdit, taxe, surveille.
Le libéralisme en France, c’est un sketch : c’est l’État-providence à 57 % du PIB, mais repeint en start-up nation. On a fait mieux que Marx : on a inventé le capitalisme socialiste, une contradiction ambulante où chacun croit être « libre » tout en réclamant davantage de chaînes pour son voisin.
Conclusion
Karl Marx, découvrant cette France, tomberait de sa trottinette.
Il n’aurait plus besoin d’écrire le Capital : tout est déjà là, réalisé, mais sous forme de fête obligatoire, de festival permanent de l’égalité subventionnée et de la servitude volontaire.
Camarade Marx, repose-toi :
Ton rêve n’a pas échoué, il s’est travesti en comédie.
Et nous roulons tous dessus, en trottinette électrique.

Citations apocryphes de Karl Marx découvrant la France de 2025
« J’avais rêvé d’abolir la propriété privée ; vous l’avez gardée en vitrine, comme un bibelot fiscal. »
« La dictature du prolétariat ? Vous l’avez remplacée par la dictature du formulaire. »
« Je voulais briser les chaînes de l’usine ; vous avez inventé les menottes numériques du smartphone. »
« Le capital n’exploite plus vos bras, il exploite votre attention. »
« Hier, vous étiez prolétaires par nécessité ; aujourd’hui vous êtes esclaves par distraction. »
« Vous appelez libérale une économie où l’État vit dans vos poches et dans vos écrans. »
« Le socialisme ne s’est pas effondré : il s’est travesti en fête obligatoire. »
« Je ne vois plus de révolutionnaires ; je ne vois que des contribuables militants. »
« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous… pour réclamer une prime énergie. »
« Vous avez troqué la faucille et le marteau pour le QR code et la trottinette. »

🎶 Playlist Prolétarienne Festive
- L’Internationale – version punk (Les Partisans) Parce que la révolution en 2025 se danse en pogo.
- Bella Ciao – remix électro (El Profesor / Hugel) Le chant des maquisards recyclé en tube de soirée, parfait pour les afters subventionnés.
- Gloire au Formulaire (parodie de Gloire au 17e) L’hymne ironique à la CAF et aux attestations en ligne.
- I Fought the Law (The Clash) Le classique des prolos révoltés, mais aujourd’hui c’est l’administration qui gagne toujours.
- Working Class Hero (John Lennon) La complainte devenue un karaoké de start-up nation.
- Ça plane pour moi (Plastic Bertrand) Le nihilisme jovial, version trottinette électrique.
- Alors on danse (Stromae) Hymne de la fatigue généralisée, mais festif quand même.
- Les Caissières du Super U (Les Fatals Picards) Le vrai prolétariat poético-burlesque de notre temps.
- Le temps des cerises – version jazz manouche Pour rappeler qu’on fête toujours la Révolution… avec un mojito bio à la main.
- Get Up, Stand Up (Bob Marley)
Sauf qu’en 2025, on se lève pour défendre son droit au congé parental.
- Chant des partisans – remix techno berlinoise
Résistance 2.0 : plus de sirènes d’alarme, mais des basses à 140 bpm.
- Ça m’énerve (Helmut Fritz)
Parce que le prolétaire festif, c’est aussi ça : râler en boîte de nuit.

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