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Par Loris Boichot, envoyé spécial à Marignane (Bouches-du-Rhône) et Beaumont-lès-Valence (Drôme)
Le 3 septembre 2025 à 19h47

REPORTAGE - Le ministre des Armées, dont le nom est cité pour Matignon, s’est lancé dans une tournée éclair pour défendre la hausse du budget militaire. Après la chute quasi assurée du gouvernement Bayrou, le 8 septembre, « je ne veux pas qu’on perde le fil de l’effort pour nos armées », insiste-t-il.
« Impact dans trente secondes », annonce une voix. Deux détonations résonnent dans le ciel. Des hommes en combinaison militaire échangent des tirs. La phase d’assaut a commencé. Ce lundi 1er septembre, au camp d’entraînement de Beaumont-lès-Valence (Drôme), Sébastien Lecornu assiste à une démonstration d’« action offensive ». Juste avant, le général Carleton lui a présenté l’état d’esprit des soldats de sa 6e brigade légère blindée - celle « des coups durs ». « Le but, c’est de vaincre au combat quelles que soient les conditions », lui a-t-il exposé.
Le ministre des Armées, lui, s’attend à une défaite annoncée. Lundi 8 septembre, sauf coup de théâtre, François Bayrou doit être mis en échec par les oppositions à l’Assemblée nationale, et remettre à Emmanuel Macron la démission de son gouvernement. Avec cette décision de solliciter un vote de confiance, « tout est perturbé », admet Sébastien Lecornu. L’ex-Républicain (LR) de 39 ans voit à nouveau son nom cité dans…


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