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Un détenu à Sarkozy, découvrant ses trois livres dont celui sur Jésus : “Vas-y, Libyien !” – Nuit blanche et sarcasmes à la prison de la Santé
Publié le 22.10.2025 à 20h26 – Par Dmitri Novikov – Temps de lecture 7 mn
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Il fallait bien que ça arrive qui adit qu’il y avait que des idiots en cellule, il y a aussi des poètes : Nicolas Sarkozy, ex-hyperprésident et désormais hyper-détenu, a goûté à sa première nuit à la Santé. Une nuit agitée, rythmée non par les flashs des photographes, mais par les rires des détenus, ceux-là mêmes qu’il n’avait jamais prévu de côtoyer ou de nettoyer au Karcher autrement qu’à travers des statistiques judiciaires.
« Oh Sarko, la ch*tte à ta mère, réveille-toi ! » : plusieurs détenus de la prison de la Santé auraient HURLÉ toute la nuit pour empêcher Nicolas Sarkozy de dormir.


Deux policiers dorment à côté pour le protéger ; une précaution qui a eu l’effet inverse. Toute la taule le sait, tout le monde a un smartphone, une télé, et surtout beaucoup de rancune à déverser. Dès l’annonce de son arrivée, les couloirs ont résonné. Les détenus ont offert une symphonie de moqueries :
« Réveille-toi, Sarko ! »
« Et Kadhafi, tu dors avec lui ?! »
Ambiance de cabaret républicain, les barreaux en plus.
Mais c’est un poète de cellule, inconnu du grand public, qui a signé la réplique de la soirée. Apercevant le précieux détenu feuilleter ses trois livres dont un sur Jésus, il lui balance, hilare :
« Vas-y, Libyien ! Prie un peu pour nous ! » : Explosion de rires. La vanne a fait le tour du bâtiment plus vite qu’un communiqué de l’Élysée.
Vas-y, Libyien, la nuit ne fait que commencer.
La France d’en bas a repris la parole, sans protocole ni micro-cravate. La Libye, Lisbonne, les promesses trahies… tout est revenu cogner à la porte de la cellule. Et pendant que les murs de la Santé vibraient au son des sarcasmes, un homme découvrait enfin ce que c’est que “vivre au milieu du peuple”, ou plutôt ce que le vivre ensemble démocratique veut dire.
Sans escorte, sans tapis rouge. Seulement des souvenirs lourds, trois livres… et un surnom qui lui collera longtemps à la peau désormais.
Et voilà que dans ce grand cirque qu’on appelle encore République, la police a réussi l’exploit : mettre trois détenus… en garde à vue. Oui, vous avez bien lu. Deux hommes déjà condamnés, déjà derrière les barreaux, ont été “placés en garde à vue” pour avoir osé rire un peu trop fort de Sarkozy. La logique a quitté le pays, elle a dû prendre un charter sans retour. On imaginait mal que l’administration pénitentiaire puisse inventer le concept de la double punition : emprisonné le jour, gardé à vue la nuit. Même Kafka n’aurait pas osé.

Résultat : les gardiens eux-mêmes se sentent humiliés. “Quoi, on nous retire des détenus comme si on ne savait pas faire notre boulot ?” s’indignent-ils entre deux rondes. Une ambiance de vaudeville bureaucratique : policiers vexés, matons frustrés, et un ex-président cramponné à ses trois bouquins comme à un reste de dignité.
Mais quelque part, l’ironie de l’histoire est délicieuse : l’ancien avocat devenu président, celui qui promettait de “nettoyer au Kärcher”, découvre enfin la vraie France. Celle des absurdités administratives, des ordres contradictoires, des décisions sans queue ni tête. Il y a désormais en cellule un expert hautement qualifié pour comprendre ce que subissent les Français au quotidien. Peut-être qu’à force de le vivre, il finira par voter les bonnes lois pour eux, cette fois. Pas pour ses copains du CAC 40.
BFMtv rapporte : Les surveillants de la prison de la Santé sont en colère, après avoir appris, dans la presse, que Nicolas Sarkozy aura 2 policiers auprès de lui 24h/24.
« Nous n’étions pas au courant ». « On sait déjà très bien assurer la sécurité des détenus ».
L’ancien président Nicolas Sarkozy est arrivé en prison ce mardi 21 octobre, près d’un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen.
Pour assurer la sécurité de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, le ministère de l’Intérieur a décidé de placer 2 policiers auprès de l’ancien président, incarcéré à l’isolement depuis 24 heures.
Une équipe de jour et une équipe de nuit ont été mises en place. Ces 2 policiers portent leurs armes, alors qu’aucune arme ne circule habituellement en détention en dehors des miradors et des situations de crise.
Une décision qui a déclenché la colère des surveillants de prison.
« Nous n’étions pas au courant de la présence de ces ‘gardes du corps’, nous apprenons au fur et à mesure les conditions de détention », a déclaré Hugo Vitry, agent pénitentiaire à la Santé et secrétaire local du syndicat Force ouvrière (FO) Justice.
« Nous avons saisi la direction de l’administration pénitentiaire et le cabinet du ministre de la Justice pour réclamer des explications », précise-t-il.
Un agacement partagé par le syndicat CGT pénitentiaire. « Il n’y a pas de plus-value. On sait déjà très bien le faire (assurer la sécurité d’un détenu) », déclare Nicolas Peyrin, secrétaire général adjoint du syndicat des surveillants de prison.
L’assignation de 2 policiers auprès de Nicolas Sarkozy agace d’autant plus, qu’elle vient du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez.
« On appartient au ministère de la Justice, on doit assurer la garde et la sécurité. Il n’y a pas de difficulté pour nous à le faire », déclare Nicolas Peyrin.
« Je ne vois pas en quoi le ministère de l’Intérieur viendrait intervenir au sein des détentions », ajoute-t-il.
« Il n’y a jamais eu aucun incident au quartier d’isolement de la Santé, à chaque déplacement d’un détenu incarcéré là-bas, on bloque toute la prison pour qu’il n’y ait aucun autre mouvement, tout est extrêmement cadré », abonde une autre source.
« Ils n’ont rien à faire là, ils ne sont pas rompus au fonctionnement d’un établissement pénitentiaire », a dénoncé Wilfried Fonck, secrétaire national UFAP.
« On va plutôt avoir 2 boulets supplémentaires à traîner. (…) C’est un bras d’honneur, un crachat, qui est fait au personnel pénitentiaire. »
Laurent Nuñez se justifie en indiquant que Nicolas Sarkozy disposait d’un « dispositif de protection eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui »
C’est une décision visant à assurer sa sécurité, en plus de tout ce qui est mis en œuvre par l’administration pénitentiaire ».
«Il n’est pas question de prendre le moindre risque concernant la sécurité d’un ancien président,» explique un membre du ministère de l’intérieur pour justifier cette mesure
L’ex-président purge une peine de cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens de sa campagne présidentielle de 2017. Dès son arrivée en prison, ses avocats ont déposé une demande de remise en liberté. Une requête qui sera étudiée par la cour d’appel dans les 2 prochains mois.
Fabrice Arfi : « On est sérieusement en train de discuter des livres que va lire Nicolas Sarkozy en prison ? Alors qu’il a été condamné pour « association de malfaiteurs » et pour avoir négocié un « pacte corruptif » avec un terroriste qui a du sang français sur les mains ? ». La saine colère et les mots justes de Fabrice Arfi sur le traitement médiatique de la condamnation et l’incarcération de Sarkozy ! Immense merci à lui de remettre l’église au milieu du village
Nicolas Sarkozy incarcéré à la Santé.” Pour Cactus, c’est du pain bénit.
Avant le braquage du Louvre, il y a eu un autre grand braquage : celui de Nicolas Sarkozy. Entre 2004 et 2009, il a jugé bon de vendre 589 tonnes d’or, qui valaient environ 8 milliards de $ en 2004, et 18 milliards en 2009. Aujourd’hui, elles vaudraient 82 milliards de dollars.
2009 : fausse pandémie de H1N1. Sarkozy veut faire vacciner tous les français, y compris les bébés et les femmes enceintes, avec un vax bâclé. En 2025, de nombreuses victimes de ce vax attendent toujours d’être indemnisées…
Sarkozy a sacrifié la souveraineté de la France pour obéir aux USA et nous imposer leur « nouvel ordre mondial » dévastateur. C’est à cause de lui que nous sommes devenus les marionnettes de Washington. Beaucoup devraient réfléchir avant de couiner sur son sort.
Bientôt au Louvre nous n’auront plus que cela à visiter : Le diadème de l’imperator Nicolas et de ces complices ou consœur président ex ou futur, car tout est normal dans ce monde de fou…

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