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Cameroun – Nouveau coup dur pour le PCRN : démissions en cascade après la présidentielle

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Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) traverse une période de turbulences. Après la démission remarquée de Firmin Fotsing, c’est désormais le délégué régional du Sud-Ouest, le pasteur Monfua Dominic Agem, qui claque la porte. Dans une lettre datée du 22 octobre 2025, il accuse la direction nationale, notamment le président du parti, d’avoir « joué un double jeu politique » et d’être « trop proche du RDPC ». Une rupture qui soulève une question brûlante : le PCRN est-il en train de se désintégrer de l’intérieur ?

Le pasteur Monfua Dominic Agem dit stop au « jeu politique »

Dans sa lettre adressée au délégué régional du Sud-Ouest, Monfua Dominic Agem annonce sa démission définitive du PCRN et son ralliement à Issa Tchiroma Bakary, qu’il présente comme « le président élu par le peuple camerounais ».

« À compter de ce jour, je ne fais plus partie du PCRN », écrit-il, avant de dénoncer un parti devenu, selon lui, « l’ombre de lui-même ».

Le pasteur estime que les idéaux de réconciliation et de justice sociale prônés à la création du PCRN ont été « trahis par des calculs politiques personnels ». Dans la région du Sud-Ouest, cette démission fait l’effet d’une onde de choc, tant Monfua Agem était connu pour son influence locale et son implication dans les milieux ecclésiastiques.

Un parti en perte de repères après la présidentielle

Ces départs successifs interviennent dans un contexte post-électoral tendu, où plusieurs figures régionales du PCRN reprochent à leur hiérarchie son silence sur les irrégularités du scrutin du 12 octobre.
La démission de Firmin Fotsing, époux de la députée Nourane Foster, avait déjà mis en lumière une fracture interne. Le parti, autrefois perçu comme une force de renouveau politique, semble désormais miné par les divergences stratégiques et l’absence de ligne claire face à la crise politique actuelle.

« Ce n’est pas du jeu ! », lâche un cadre régional sous couvert d’anonymat. « Beaucoup ne comprennent plus la direction que prend le parti. »

Ces départs en série fragilisent encore davantage le mouvement de Cabral Libii, déjà critiqué pour sa proximité supposée avec le régime au pouvoir.

Quelles perspectives pour le PCRN ?

Avec deux démissions majeures en moins d’une semaine, la crédibilité politique du PCRN se trouve mise à rude épreuve. Les observateurs politiques estiment que le parti devra rapidement clarifier sa position vis-à-vis du pouvoir pour éviter une hémorragie militante.

« Le PCRN doit choisir entre rester une opposition de façade ou redevenir la voix du peuple », estime un politologue basé à Douala.

Pour le moment, aucune réaction officielle de la direction nationale n’a été publiée. Sur le terrain, certains militants appellent à une refondation interne afin de « sauver ce qui reste de l’esprit du parti ».

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